Macbeth et le Mal

Macbeth et le Mal explore cette oeuvre de Shakespeare et propose sur elle un regard inédit et une analyse politique. Le théâtre comme art vivant, irréductible au temps de l'histoire (XIe siècle) comme à celui de l'écriture (XVIIe siècle), questionne le temps présent et les dérives despotiques (le mal politique par excellence) qui mettent en péril l'idéal républicain issu d'Aristote et renouvelé par la philosophie moderne. _ La question de l'ambition, de l'ego, de la volonté de puissance ainsi que la question de la trahison ne sont pas réservées à la tragédie antique ou à celle des élisabéthains. Elles ne sont pas réservées au monde du théâtre ; elles sont aussi celles du théâtre du monde et particulièrement celle de la scène politique française. Où une politique de rupture veut passer pour une politique réformiste et progressiste alors qu'elle nous condamne à espérer qu'un Macduff ou un Donalbain succède à Macbeth pour promouvoir les soins (Care) dont nos sociétés ont impérieusement besoin. Macbeth est au programme des classes préparatoires scientifiques à la rentrée prochaine (au moins 300 lycées sont concernés dans l'hexagone, ce qui fait environ 30 000 élèves sans compter les enseignants...) et sera notamment mis en scène par Eric Massé entre autres à Lyon (Théâtre des Célestins) et Valence (Centre Dramatique National), avec le remarquable Manuel Vallade dans le rôle de Macbeth

Ce qu'en dit la presse

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